Street Art rue Jeanne d'Arc
Samedi 16 juin, 18 heures. Coup de fil de mon copain Mariano qui m'informe que des gus sont en train de peinturlurer une façade d'immeuble à l'angle de la rue Jeanne d'Arc et du boulevard Vincent Auriol. Je m'arme donc de mon Panasonic TZ10 au son surpuissant et au zoom redoutable et file vers le lieu du crime.
Arrivé sur place, je vois quelques badauds admirer deux grues sponsorisées par la Galerie Itinérance, les nacelles de chacune d'elles occupées par des gaillards affairés à l'art du pochoir géant.
L'œuvre est rouge, symbole fort en un lieu où se tenait autrefois la tristement célèbre cité Jeanne d'Arc (cf Histoire & Histoires du 13e - numéro 9).
Je tenais là un prétexte pour me rapprocher d'une charmante demoiselle qui prenait des photos et la questionnai sur l'identité de l'artiste en question.
- "Obey" ! me répondit-elle. Ce que j'ai dû lui faire répéter 3 fois.
- "Egalement connu sous le nom de Shepard Fairey, la star du Street Art..." conclut-elle. "Ah, oui..." fis-je hypocritement. Il faut dire que ma connaissance de l'art contemporain, de rue ou d'ailleurs, frôle le Zéro magistral. D'ailleurs, je ne reconnais aucun charme à des œuvres qui ont moins de 300 ans et dont les auteurs sont encore vivants. Goût tout à fait personnel.
Poursuivant ma conversation avec mon initiatrice, j'appris que cette œuvre avait été commanditée par la mairie du 13e dont je sais le maire, Jérôme Coumet, très friand d'art contemporain. Je reconnais tout de même que cette fresque donne un peu de couleur à ce pâté de maisons tristounet.
Impossible de poser quelques questions à l'artiste, il est sur le toit de l'immeuble, en train de se faire interviewer. De toute façon, je pense qu'on entendra bientôt parler de lui...