Sous le Siel de Paris... le flop
Le titre de ce sujet vous aura mis sur la voie, le Siel de Paris, première édition de ce Salon Indépendant des Editeurs et Libraires, a été un véritable flop ce week-end. A cela, plusieurs raisons :
- comment peut-on organiser un tel événement en un lieu où, d'entrée de jeu, on sait qu'on aura moins de visiteurs que d'exposants ?
Faites le compte vous-même : 450 exposants alors que la BNF refuse qu'il y ait plus de 500 personnes simultanément. Un foutage de gueule organisé, quoi ! Quand je pense que j'ai presque supplié l'association organisatrice de m'y trouver une place, bien après la clôture des inscriptions. On ne se refait pas...
Météo pourrie aidant, sans aucune signalisation aux alentours de la BNF, les rares visiteurs opiniâtres ayant fait l'effort de se déplacer samedi se sont souvent vu refuser l'entrée de la BNF du fait de cette limitation de fréquentation. Du grand n'importe quoi ! Remarquez, les rares visiteurs ayant eu l'honneur d'accéder au Saint des Saints ne pouvaient plus se tromper, les concepteurs des ascenceurs ayant eu la même étroitesse d'esprit que les organisateurs de l'événement.
Un immeuble si haut pour seulement deux étages et avec des plafonds si bas, cela devient ubuesque.
Bon, pour résumer, je me suis royalement emmerdé lors de ce salon où j'ai tout de même pu prendre quelques photos du haut du 18e étage de la tour T2. Elle ne sont même pas très belles, tant le Siel ciel était plombé et pas seulement à cause de l'ambiance...
Point positif, heureusement que j'avais des voisin(e)s auteur(e)s très sympas, partageant la même galère et le même agacement.
Karine Carville, Sophie Solignac et Claude-Exeter Désiré
Ah si, tout de même, j'allais oublier, j'ai réussi à prendre un cliché tout aussi ubuesque que l'organisation de ce salon. Voilà qui ferait une excellente pub pour la SMART avec le slogan "Avec la Smart, quand y a plus de place, y en a encore !"
Au prochain salon que je fréquenterai, je me recyclerai à la buvette, seule bénéficiaire, avec l'association organisatrice, de ce massacre littéraire. D'ailleurs, le 1er novembre, Line Ami Ryan, présidente de l'association, nous rappelait cette information essentielle à ses yeux : "La BOULAGERIE / SANDWICHERIE JULIEN aura un stand de vente au même étage que nous à la BnF. Nous pouvons Boire et Manger aux prix d'une boulangerie." À 5 euros le sandwich et 1,5 euro le croissant, nous ne fréquentons pas, de toute évidence, les mêmes boulangeries. On comprend mieux néanmoins dans quel pétrin nous a mis Madame Line Ami Ryan : celui du fric à tout prix, bien loin de ses prétentions littéraires, si tant est qu'elle puisse en avoir. Je peux toutefois, pour parfaire sa culture, lui conseiller le dernier ouvrage d'Enid Blyton, Oui-Oui au pays de Bling-Bling...
Pour finir, voici une petite liste, non exhaustive, de blogs ou sites relatant le salon. Apparemment, je ne suis pas le seul à avoir vécu les choses de la même manière :
http://ecrivainpublic.blogs.psychologies.com/mapetitemaisonedition/2010/11/siel-quel-gâchis.html
http://www.1001-livres.fr/membre/profil/clement%20chatain/actualite-77
http://www.karine-carville.com/article-la-bnf-le-siel-et-moi-60584149.html
Interview de Line Ami Ryan avant le salon : http://www.paperblog.fr/3795369/emission-le-lire-et-le-dire-du-02-novembre-2010-line-ami-ryan-du-salon-siel-de-paris-frequence-paris-plurielle/