Si Clotilde Reiss était supportrice du PSG...

19 mars 2010

dessin issu du toujours excellent blog de Jiho

C'est marrant comme les élections régionales, dont plus de 50% des français se foutent éperdument en dépit de ce que nous racontent nos politiques de tous bords, font oublier, avec une quasi-inexistance de débats de fond, les problèmes bien réels.

Dans ma longue "carrière" de représentant de parents d'élèves, j'ai toujours connu ce phénomène très largement majoritaire où, lorsque vous tentiez d'informer et mobiliser les parents sur les problèmes concernant l'enseignement, l'école, LES élèves, l'immense majorité ne s'inquiétait que du mode de garde de LEUR enfant durant un mouvement de grève.

Mais après tout, les abstentionnistes l'ont bien cherché : s'ils ne veulent pas que leur absence soit récupérée par les uns et les autres, avec de fallacieuses explications à l'appui, ils n'ont qu'à se déplacer. Qu'ils n'aillent pas se plaindre ensuite de voir leur week-end à la campagne ou autre sieste coquine se transformer en désaveu des politiques en place.

J'ai déjà parlé brièvement de l'absence de débat sur le Grand Paris et du retour annoncé des tours dans Paris qui va faire grincer plus d'une dent de parisien, entre autres. Le second tour s'annonce tout aussi "passionnant" avec les morts-vivants de Fillon (prononcez "fion", je sais que ça l'énerve) et les wagons réservés aux femmes préconisés par Bertrand, Judas Besson et consorts. Bref, un retour de la politique populiste basée sur la peur. Seulement, ce n'est plus le domaine réservé du seul FN. Dommage...

Tout ceci pour vous dire, mais peut-être l'aviez-vous déjà remarqué, que cela fait quand même plusieurs semaines qu'on ne nous parle plus du tout de NOTRE Clotilde Reiss, toujours dans sa prison dorée de l'Ambassade de France en Iran.

Eh oui, Clotilde ! Si tu veux qu'on parle de toit, tu n'as qu'à te faire tabasser dans un stade de foot par des supporters du PSG enragés (pléonasme ?)