Et la Banque de France ?
Hier soir, je me suis rendu sur la dalle des Olympiades, au café Nouveau Cosmos, afin d'y rencontrer les représentants Front de Gauche du 13e arrondissement, Emmanuelle Becker et Romain Pitelet, qui organisaient un débat sur le thème de la crise financière.
Après avoir écouté plusieurs échanges qui ont enrichi ma culture politique, je me suis permis une suggestion pour une prochaine démonstration de force, entre les deux tours de la présidentielle par exemple ; en effet, puisqu'au cours de la prise de la Bastille par Jean-Luc Mélenchon, ce dernier avait fait référence à la Commune de Paris, je me suis souvenu que cette révolution avait échoué dans un bain de sang en grande partie parce que le peuple n'avait pas osé toucher au symbole de la puissance du pays, la Banque de France, se privant par là-même d'un trésor qui aurait permis aux insurgés de se payer des complicités à l'expérieur et de faire venir des renforts qui auraient fait pencher la balance dans un sens plus favorable.
La prise de la Bastille, c'est bien beau mais tout le monde s'en fout puisqu'il n'en reste rien d'autre que quelques grosses pierres qui ont servi à faire des maquettes de la prison, visibles au musée Carnavalet. En revanche, la Banque de France, elle, est bien debout et me semble être le symbole rêvé de la crise financière qu'on veut faire payer au peuple, alors que les banques en sont les principales responsables. Menacer un tel symbole entre les deux tours de la présidentielle serait, à mon sens, un message fort à l'attention des deux candidats en lice, à moins que JLM ne passe devant Hollande d'ici là.
Jean-Luc, si tu m'écoutes...