Les réalisateurs d'"Apocalypse - la 2ème guerre mondiale" à la librairie Maruani

Apocalypse - la 2ème guerre mondiale

Isabelle Clark et Daniel Costelle seront à la librairie Maruani (171, bd Vincent Auriol - 75013) le jeudi 26 novembre 2009, à partir de 18 heures. Passionné d'histoire et friand d'images et documents inédits, je vais saisir cette occasion de me procurer la série de DVD et le livre, qui reprend l'intégralité des commentaires, dédicacé par ses auteurs, car je n'ai pas réussi à voir la série lors de son passage TV.

En effet, à la maison, réussir à regarder autre chose que Bob l'éponge ou les Simpson avant que les enfants soient couchés, relève de l'exploit.

Décidément, la famille Maruani sait accueillir des auteurs de renom dans sa sympathique librairie. Et puis, c'est bientôt Noël ...

Comments

[Delannoy]

Monsieur,
J’ai beaucoup apprécié « Apocalypse – la seconde guerre mondiale », remarquable utilisation de documents d’origines diverses. Et je m’étonne des critiques émanant de quelques auteurs, historiens ou romanciers.

Ainsi, l’argumentation de Pierre Assouline dans le dernier numéro de « L’Histoire » me paraît-elle spécieuse. Les réalisateurs auraient fait subir « un triple traitement » aux documents d’époque ? Mais à part le choix de la colorisation discrète qui permet de donner une unité à l’ensemble, le travail des auteurs n’a été en rien différent du travail de tous autres documentalistes comme par exemple Patrick Rotman dans "Un mur à Berlin ". Fallait-il qu’ils montrassent sans choix judicieux une matière brute ? P. A. va jusqu’à reprocher aux auteurs « un manque cruel de distanciation ». Personnellement, je les féliciterai plutôt : n’est-ce pas ainsi qu’ils nous ont fait pénétrer au cœur de cette horrible tragédie humaine, une des pires dans l’histoire de l’humanité. ? Selon un historien de l’art ( lequel ? ) cité par P. A., rendre visible c’est rendre illisible ! Sans doute l’auteur de cette forte pensée est-il un adepte de l’art invisible et insignifiant que sévit à notre époque ?

Enfin, il ne faut pas prendre les téléspectateurs, fussent-ils des lycéens, pour des béotiens incapables de comprendre – même avec un remarquable commentaire off – que telle séquence vient des nazis, telle autre des Américains, telle autre d’une famille anglaise, etc.

En bref, cette critique est bien, dans ma revue préférée, une « fausse note ».



Gérard Delannoy ( 10 ans en 1940)



gerard_delannoy@orange.fr